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Ce document donne un aperçu de toutes les fonctionnalités de Fink. Les documents suivants, bien que plus anciens, sont plus complets : Installation, Utilisation et le fichier ReadMe.rtf inclus dans l'image disque de la distribution binaire. Voir aussi la section documentation du site web, qui contient d'autres documents utiles.
Bienvenue dans le Guide de l'Utilisateur Fink. Ce guide couvre les procédures de première installation et de mise à jour des distributions source et binaire, ainsi que l'installation de paquets et la maintenance.
Fink est une distribution de logiciels Unix Open Source pour Mac OS X et Darwin. Il apporte à votre Mac une large palette d'outils en ligne de commandes et de logiciels graphiques libres développés pour Linux ou pour d'autres systèmes opératoires similaires.
Vous devez disposer au moins :
D'un système Mac OS X installé, version 10.2 ou postérieure, ou des versions Darwin correspondantes. Il est impossible de faire fonctionner Fink sous des versions antérieures de l'un ou l'autre de ces systèmes. Voir ci-dessous pour de plus amples informations sur les systèmes supportés.
D'un accès Internet. Le code source et les paquets binaires sont récupérés à partir des sites Internet de téléchargement.
Si vous comptez utiliser la distribution source (voir plus loin), vous devez aussi avoir :
Les outils de développement. Sous Mac OS X, installez le paquet Developer.pkg à partir du CD DeveloperTools (appelé XCode sur Mac OS X 10.3 et Mac OS X 10.4) ou téléchargez la dernière version - nous vous le recommandons, car les versions les plus récentes corrigent en général des bogues (bien que parfois elles en introduisent de nouveaux). Notez que la version des outils de développement doit correspondre à celle de Mac OS X. Sous Darwin, les outils de développement sont inclus dans l'installation par défaut.
Il est utile d'installer les Outils de Développement, même si vous ne comptez pas construire les paquets à partir du source. Certains des programmes installés par le paquet Developer.pkg sont en fait des outils de ligne de commande à portée générale. Le fonctionnement de certains paquets dépend de ces outils.
De la patience. Compiler plusieurs gros paquets prend du temps. Il peut s'agir de plusieurs heures, voire de plusieurs jours.
Mac OS X 10.4 est la plate-forme d'attaque. On considère qu'elle est complètement supportée et testée
, bien qu'il puisse rester encore quelques problèmes car c'est un système opératoire encore relativement nouveau. La plupart des développeurs s'en servent. Pour ceux qui se servent de Mac OS X 10.3, il y a toujours des utilisateurs de Mac OS X 10.4 qui testent leur travail sur leur propre système. Notez, néanmoins, que Fink sur machine intel est considéré comme une version bêta.
Mac OS X 10.3 est complètement supporté et testé
, bien qu'il puisse y avoir quelques problèmes de compilation résiduels pour certains paquets isolés. De nombreux développeurs s'en servent. Pour ceux qui ne s'en servent pas, il y a toujours des utilisateurs de Mac OS X 10.3 qui testent leur travail.
Mac OS X 10.2 est encore supporté dans une certaine mesure. Fink 0.6.4 est la version la plus récente qui gère ce système.
Mac OS X 10.1 est encore supporté dans une certaine mesure. Pour cette version, vous ne pouvez utiliser que Fink 0.4.1 et aucune autre version ultérieure.
Darwin 8.x est la version Darwin correspondant à Mac OS X 10.4, Darwin 7.x est celle correspondant à Mac OS X 10.3, et Darwin 6.x est celle correspondant à Mac OS X 10.2. Elles fonctionnent en général, mais ne sont pas aussi bien testées que les systèmes Mac OS X purs utilisés par la plupart des gens. Il se peut que vous ayez des problèmes avec des paquets qui utilisent des fonctionnalités spécifiques à Mac OS X - les paquets concernés comprennent XFree86 et probablement esound.
Les logiciels sont écrits ("développés") avec des langages de programmation lisibles par des êtres humains ; sous cette forme, ils sont appelés "code source". Avant qu'un ordinateur puisse réellement faire tourner un programme, il doit être transformé en instructions machine de bas niveau (non lisibles par la plupart des gens). Ce processus s'appelle la "compilation" et le programme résultant est appelé "exécutable" ou "binaire". (Le processus est aussi appelé "construction", parce qu'il comporte d'autres étapes que la compilation).
Quand vous achetez un logiciel commercial, vous n'avez pas accès au code source - les SSII le considère comme un secret de fabrication. Vous n'avez que l'exécutable prêt à fonctionner, vous n'avez donc aucun moyen de modifier le programme et de savoir ce qu'il fait réellement.
Il n'en va pas de même avec les logiciels Open Source. Comme son nom l'indique en anglais, le code source est ouvert à tous et peut donc être vu et modifié. En fait, la plupart des logiciels Open Source sont distribués sous forme de code source par leurs auteurs et vous devez les compiler sur votre ordinateur pour obtenir un exécutable.
Fink vous laisse le choix entre les deux formes source ou binaire. La distribution "source" récupère le source original, l'adapte à Mac OS X et aux règles de Fink et le compile sur votre ordinateur. Ce processus est complètement automatisé, mais dure un certain temps. À l'inverse, la distribution "binaire" récupère sur le site de Fink des paquets déjà compilés, ce qui fait gagner le temps de la compilation. En fait, il est possible de marier les deux formes à volonté. Ce guide vous indique comment le faire.
Lors de la première installation, un système de base, comprenant les outils de gestion de paquets, est installé sur votre machine. Ensuite, vous devez définir votre environnement shell pour utiliser les logiciels installés par Fink. Cette procédure ne se fait qu'à la première installation ; à partir de la version 0.2.0, vous pouvez mettre à niveau Fink sans le réinstaller. La procédure de mise à niveau est expliquée au chapitre Mise à niveau.
Après que les outils de gestion de paquets sont installés, vous pouvez les utiliser pour installer d'autres logiciels. La procédure est expliquée au chapitre Installation de Paquets.
La distribution binaire se fait sous forme d'une image disque (.dmg) contenant un paquet d'installation Mac OS X (.pkg). Après téléchargement de l'image disque à partir de la page de téléchargement (vous devrez peut-être utiliser les fonctions "Téléchargez le fichier lié sous..." ou "Téléchargez sur le disque"), double-cliquez dessus pour la monter. Ouvrez l'icône disque "Fink 0.x.x Installer" qui apparaît sur votre bureau (ou dans le répertoire de téléchargement que vous avez choisi) après vérification du fichier par Utilitaire de disque (ou Images disques pour les versions antérieures à 10.3). Vous trouverez, à l'intérieur, des documents et un paquet d'installation. Double-cliquez sur le paquet d'installation et suivez les instructions qui apparaîtront à l'écran.
Un mot de passe administrateur vous sera demandé et un texte s'affichera. Lisez-le - il se peut qu'il soit plus récent que ce guide utilisateur. Quand l'installeur vous demandera de choisir un disque d'installation, assurez-vous que vous cliquez sur le volume système (celui sur lequel vous avez installé Mac OS X). Si vous choisissez un autre volume, l'installation s'effectuera, mais Fink ne fonctionnera pas. Quand le processus d'installation sera terminé, suivez les instructions de la section Définition de votre environnement.
La distribution source se fait sous forme d'une archive standard tar Unix (.tar.gz). Elle ne contient que le gestionnaire de paquets fink et les descriptions de paquets. Les sources des paquets seront téléchargés à la demande. L'archive est disponible sur la page de téléchargements. N'utilisez surtout pas StuffIt Expander pour extraire l'archive tar. StuffIt ne gère toujours pas correctement les noms de fichiers longs. Si StuffIt Expander a déjà extrait les fichiers de l'archive, mettez à la poubelle le répertoire qu'il a créé.
La version source doit être installée à partir de la ligne de commande. Ouvrez donc Terminal.app et déplacez-vous dans le répertoire où se trouve l'archive fink-0.x.x-full.tar.gz (Note : si vous avez installé Mac OS X 10.4 et XCode 2.1, vous devez utiliser fink-0.8.0-full-XCode-2.1.tar.gz à la place et faire les changements indiqués ci-dessous). La commande suivante extrait l'archive :
tar -xzf fink-0.x.x-full.tar.gz
Elle crée un répertoire qui porte le même nom que l'archive. Ici, nous l'appellerons fink-0.x.x-full. Déplacez-vous dans ce répertoire et lancez le script bootstrap :
cd fink-0.x.x-full ./bootstrap.sh
Le script effectue quelques vérifications sur votre système et utilise sudo pour acquérir les privilèges de super-utilisateur - pour ce faire, vous devrez fournir votre mot de passe. Ensuite, vous devrez indiquer le chemin d'installation. Vous devez utiliser le chemin par défaut, /opt/sw, sauf si vous avez de bonnes raisons de faire autrement. Seul le chemin par défaut vous permettra d'installer des paquets binaires ultérieurement. C'est pourquoi tous les exemples de ce guide utilise ce chemin ; modifiez le chemin en conséquence si vous utilisez un autre chemin.
Ensuite, vous devrez configurer Fink. Vous devrez répondre à des questions concernant votre proxy, les miroirs et la verbosité des messages. Si vous ne comprenez pas une question, appuyez sur la touche retour chariot pour accepter le choix par défaut. Vous pourrez ultérieurement changer la configuration en utilisant la commande fink configure.
Quand le script bootstrap aura toutes les informations nécessaires, il commencera à télécharger le code source du système de base et le compilera. Le processus continuera sans interaction de votre part. Ne vous inquiétez pas si vous voyez que certains paquets sont compilés deux fois. Ceci est nécessaire car, pour construire un paquet binaire du gestionnaire de paquets, il faut d'abord que le gestionnaire de paquets existe.
À la fin du bootstrap, enchaînez sur la section Définition de votre environnement.
Pour pouvoir utiliser les logiciels installés dans l'arborescence de répertoires de Fink, y compris les programmes de gestion de paquets, vous devez définir la variable d'environnement PATH (et quelques autres variables). Dans la plupart des cas, vous le ferez à l'aide de la commande :
/opt/sw/bin/pathsetup.sh
exécutée dans une fenêtre de terminal. Notez que dans certaines anciennes versions de Fink, cette commande s'appelle pathsetup.command. Il suffit alors de la lancer de la façon suivante :
open /opt/sw/bin/pathsetup.command
Néanmoins, si cela ne fonctionne pas, vous pouvez configurer ces paramètres vous-même. La façon de le faire dépend du shell que vous utilisez. Vous déterminerez le shell utilisé en ouvrant un terminal et en utilisant la commande :
echo $SHELL
Si le résultat est "csh" ou "tcsh", c'est que vous utilisez le shell C. Si le résultat est bash, zsh, sh, ou quelque chose de similaire, vous utilisez vraisemblablement une variante du shell Bourne.
Shell Bourne (par défaut sur Mac OS X 10.3 et versions suivantes)
Si vous utilisez un shell de type Bourne (sh, bash, zsh), ajoutez la ligne suivante au fichier .profile de votre répertoire utilisateur (s'il existe déjà un fichier .bash_profile dans ce répertoire, vous devez l'utiliser au lieu du fichier .profile) :
. /opt/sw/bin/init.sh
Si vous ne savez pas comment ajouter la ligne, utilisez ces commandes :
cd pico .profile
Vous serez alors dans un éditeur de texte plein-écran (une fenêtre plein-écran de terminal), et il vous suffira de saisir la ligne . /opt/sw/bin/init.sh. Ne vous inquiétez pas si vous voyez une note disant "New file". N'oubliez pas d'appuyer au moins une fois sur la touche retour chariot après la ligne saisie, puis appuyez successivement sur les touches Ctrl-O, Retour chariot et Ctrl-X pour sortir de l'éditeur.
Shell C (défaut sur Mac OS X 10.2 et versions antérieures)
Si vous utilisez tcsh, ajoutez la ligne suivante au fichier .cshrc de votre répertoire utilisateur :
source /opt/sw/bin/init.csh
Si vous ne savez pas comment ajouter la ligne, utilisez les commandes suivantes :
cd pico .cshrc
Vous serez alors dans un éditeur de texte plein-écran (une fenêtre plein-écran de terminal), et il vous suffira de saisir la ligne source /opt/sw/bin/init.csh. Ne vous inquiétez pas si vous voyez une note disant "New file". N'oubliez pas d'appuyer au moins une fois sur la touche retour chariot après la ligne saisie, puis appuyez successivement sur les touches Ctrl-O, Retour chariot et Ctrl-X pour sortir de l'éditeur.
Vous devrez éditer d'autres fichiers dans les cas suivants :
Vous avez un fichier ~/.tcshrc.
Un tel fichier est parfois créé par des applications de tierce partie, ou vous pouvez l'avoir créé vous-même. Si tel est le cas, ~/.tcshrc est lu, mais ~/.cshrc est ignoré. Nous vous recommandons d'éditer le fichier ~/.tcshrc, comme expliqué ci-dessus pour le fichier ~/.cshrc, et d'ajouter la ligne suivante à la fin :
source ~/.cshrc
De cette façon, si jamais vous supprimez le fichier ~/.tcshrc, vous pourrez toujours faire tourner Fink.
Vous avez suivi les instructions figurant dans le fichier /usr/share/tcsh/examples/README.
Vous avez donc créé deux fichiers ~/.tcshrc et ~/.login. Dans ce cas, ~/.login, qui est lu après ~/.tcshrc, source le fichier /usr/share/tcsh/examples/login. Ce dernier contient une ligne qui écrase la définition précédente de votre variable d'environnement PATH. Vous devez alors créer un répertoire ~/Library/init/tcsh/path :
mkdir -p ~/Library/init/tcsh pico ~/library/init/tcsh/path
et y intégrez la ligne suivante :
source ~/.cshrc
Vous devrez aussi modifier le fichier .tcshrc, comme expliqué au-dessus, de façon à ce que votre PATH soit correctement défini dans les cas où le fichier ~/.login n'est pas lu.
Les changements dans .cshrc (et dans les autres fichiers de démarrage) n'affectent que les nouveaux shells (les nouvelles fenêtres de Terminal). Vous devez donc aussi exécuter cette commande dans toutes les fenêtres de Terminal que vous avez ouvertes avant d'éditer le fichier. Vous devez aussi exécuter la commande rehash, car tcsh cache la liste des commandes disponibles.
Notez que les scripts ajoutent /usr/X11R6/bin et /usr/X11R6/man à votre PATH pour que vous puissiez utilisez X11 lorsqu'il sera installé. Les paquets Fink peuvent définir eux-mêmes des variables, tel le paquet qt qui définit la variable d'environnement QTDIR.
Quand vous aurez fini de définir votre environnement, allez au chapitre Installation de paquets pour savoir comment installer des paquets réellement utiles avec les outils de gestion de paquets inclus dans Fink.
Maintenant que vous avez ce que l'on pourrait appeler une installation Fink, ce chapitre vous explique comment installer les paquets pour lesquels vous vous êtes donné tout ce mal. Avant de passer à l'explication proprement dite de l'installation des paquets à partir des distributions source ou binaire, il convient de noter certains points importants qui s'appliquent aux deux types d'installation.
dselect est un programme qui vous permet de naviguer dans la liste des paquets disponibles et de choisir ceux que vous voulez installer. Il tourne sous Terminal.app, en mode plein écran, et utilise un système de navigation rudimentaire basé sur les touches du clavier. Comme tous les autres outils de gestion de paquets, dselect nécessite les privilèges du super-utilisateur ; vous devez donc soit devenir super-utilisateur avant de l'utiliser, soit utiliser sudo :
sudo dselect
Note : dselect ne cohabite pas très bien avec l'application Terminal de Mac OS X. Vous devez exécuter les commandes suivantes avant de l'utiliser, ou les mettre dans le fichier de démarrage approprié (.cshrc ou .profile) :
utilisateurs de tcsh :
setenv TERM xterm-color
utilisateurs de bash :
export TERM=xterm-color
Le menu principal vous laisse le choix entre plusieurs actions :
[A]ccess - Accès - permet de configurer la méthode d'accès au réseau. Il n'est pas nécessaire d'exécuter cette commande, car Fink effectue la configuration à votre place. En fait, vous devez éviter d'utiliser cette option, car vous risqueriez en le faisant de remplacer la configuration par défaut, qui fonctionne, par une configuration qui ne fonctionne pas.
[U]pdate - Mise à jour - permet de télécharger la liste des paquets disponibles sur le site de Fink. Cette commande n'installe et ne met à jour aucun paquet, elle ne fait que mettre à jour les listes utilisées par le navigateur de paquets. Vous devez l'utiliser au moins une fois après avoir installé Fink.
[S]elect - Sélection - donne accès à la liste des paquets et permet de sélectionner / désélectionner les paquets que vous désirez. De plus amples détails seront donnés plus loin.
[I]nstall - Installation - c'est là que tout se passe. Les articles de menus ci-dessus n'affectent que les listes de paquets de dselect et le le statut de la base de données. Cette commande va télécharger et installer les paquets sélectionnés auparavant. Elle supprime aussi les paquets désélectionnés dans le navigateur.
[C]onfig - Configuration et [R]emove - Suppression. Ce sont d'anciennes commandes qui datent de la période antérieure à apt. Vous n'en avez pas besoin, mais elles ne sont pas dangereuses.
[Q]uit - Quitter - commande qui dit bien ce qu'elle veut dire.
Vous passerez la plupart de votre temps dans le navigateur de paquets de dselect, que vous pouvez activer par le menu "[S]elect". Avant d'afficher la liste des paquets, dselect affiche un écran d'aide. Vous pouvez appuyer sur la touche 'k' pour avoir la liste complète des raccourcis clavier ou appuyez sur la barre d'espacement pour obtenir la liste des paquets.
Vous pouvez vous déplacer dans la liste en utilisant les flèches directionnelles haute et basse. La sélection se fait à l'aide des touches '+' et '-'. Quand vous sélectionnez un paquet qui dépend d'autres paquets, dselect affiche une liste des dépendances requises. Dans la plupart des cas, il vous suffit d'appuyer sur la touche retour chariot pour entériner les choix de dselect. Vous pouvez aussi modifier les choix de dselect dans la liste de dépendances (par exemple, choisir un autre paquet pour une dépendance virtuelle), ou appuyez sur 'Majuscules-R' pour retourner à l'état précédent. Vous quitterez la liste des dépendances et la liste principale des paquets en appuyant sur la touche retour chariot. Quand vous avez fini vos sélections, quittez la liste principale et utilisez le menu "[I]nstall" pour installer les paquets.
dselect ne télécharge pas les paquets lui-même. Il utilise apt pour ce faire. Si vous préférez utiliser une interface en ligne de commande, vous pouvez accéder à apt directement avec la commande apt-get.
Tout comme avec dselect, vous devez d'abord télécharger la liste des paquets disponibles avec cette commande :
sudo apt-get update
Comme le menu "[U]pdate - Mise à jour" dans dselect, cette commande ne fait que mettre à jour la liste des paquets disponibles, mais ne met pas à jour les paquets eux-mêmes sur votre ordinateur. Pour installer un paquet, il suffit de donner son nom à apt-get comme dans la commande suivante :
sudo apt-get install lynx
Si apt-get détecte que le paquet requiert certaines dépendances, il vous en affiche la liste et vous demande de confirmer. Puis il télécharge et installe les paquets choisis. La suppression de paquets est tout aussi simple :
sudo apt-get remove lynx
Parfois, lors de l'installation d'un paquet binaire, il arrive qu'un message s'affiche vous signalant qu'une dépendance ne peut être installée, par exemple :
Sorry, but the following packages have unmet dependencies: foo: Depends: bar (>= version) but it is not installable E: Sorry, broken packages
Dans ce cas, cela veut dire que le paquet que vous tentez d'installer dépend d'un autre paquet qui ne peut être distribué sous forme binaire à cause d'une restriction de licence. Vous devez alors installer la dépendance sous sa forme source (voir la section suivante).
L'outil fink vous permet d'installer des paquets non encore disponibles dans la distribution binaire.
Tout d'abord, vous devez installer une version adéquate des Developer Tools (outils de développement) sur votre système. Ceux-ci sont disponibles gratuitement après enregistrement sur http://connect.apple.com.
Pour obtenir la liste des paquets disponibles à partir des sources, utilisez l'outil fink :
fink list
La première colonne de la liste affiche le statut d'installation (vide si le paquet n'est pas installé, i s'il est installé et (i) s'il existe une version plus récente que la version installée. La seconde colonne donne le nom du paquet, la troisième sa version et la dernière une brève description. Vous pouvez obtenir une description plus détaillée d'un paquet particulier avec la commande "describe" ( ou "info") :
fink describe xmms
Si vous voulez installer un paquet, utilisez la commande "install" :
fink install wget-ssl
La commande fink vérifie tout d'abord que toutes les "dépendances" requises sont présentes sur votre système. Si ce n'est pas le cas, elle vous demandera de confirmer l'installation de celles qui sont manquantes. Ensuite, elle télécharge le code source, le décompresse, lui applique des rustines, le compile et installe le paquet résultant sur votre système. Tout ceci peut prendre un certain temps. Si des erreurs se produisent durant le processus, consultez tout d'abord les QFP.
À partir de la version 0.23.0 de fink, vous pouvez télécharger des paquets binaires pré-compilés, s'ils sont disponibles, au lieu de les compiler vous-même. Il suffit pour cela d'utiliser l'option --use-binary-dist (ou -b) de fink. Cela vous permettra de gagner beaucoup de temps. Par exemple :
fink --use-binary-dist install wget-ssl
ou
fink -b install wget-ssl
charge d'abord toutes les dépendances de wget-ssl disponibles dans la distribution binaire et ne compile que celles qui ne le sont pas à partir du source. Vous pouvez activer de façon permanente cette option dans le fichier de configuration de Fink (fink.conf) ou en exécutant la commande fink configure.
Vous trouverez de plus amples informations sur l'outil fink dans le chapitre "Utilisation de l'outil fink en ligne de commande".
Fink Commander est une interface Aqua aux outils apt-get et fink. Le menu Binary (binaire) vous permet d'effectuer des opérations sur la distribution binaire, et le menu Source vous offre les mêmes possibilités pour la distribution source.
Fink Commander est inclus dans l'installeur binaire de Fink. Pour le télécharger séparément (dans le cas où vous avez effectué un bootstrap de Fink à partir du source), ou pour de plus amples informations, allez sur le site web de Fink Commander.
Lorsque vous voulez installer un paquet, vous devez d'abord rechercher dans la base de données des paquets s'il est disponible via Fink. Les éventuelles versions disponibles apparaissent dans plusieurs lignes d'un tableau. Voici à quoi elles correspondent :
0.4.1 : c'est la version qui peut être installée à partir des binaires pour Mac OS X 10.1.
0.6.4 : c'est la version qui peut être installée à partir des binaires pour Mac OS X 10.2.
0.7.2 : c'est la version de base qui peut être installée à partir des binaires pour Mac OS X 10.3. Si vous mettez à niveau Fink, il se peut qu'il existe une version plus récente pour certains paquets.
0.9.0 : c'est la version de base qui peut être installée à partir des binaires pour Mac OS X 10.5. Si vous mettez à niveau Fink, il se peut qu'il existe une version plus récente pour certains paquets.
10.2-gcc3.3 stable : c'est la version stable la plus récente qui puisse être installée à partir du source pour Mac OS X 10.2 avec la mise à jour de gcc 3.3 contenue dans les Developer Tools. Pour installer cette version, il vous faut activer (si ce n'est déjà fait) l'accès par CVS ou rsync. Si vous n'avez pas mis à jour gcc 3.3, il se peut que cette version (ou peut-être même le paquet) n'apparaisse pas dans la liste.
Note : au contraire d'autres projets, Fink distribue les versions les plus récentes des paquets via CVS, tout comme les versions qui requièrent encore certains tests (voir la section instable plus loin). L'activation de CVS ou de rsync vous donne accès aux nouvelles versions binaires des paquets avant que la distribution binaire ne soit mise à jour.
10.3 stable : c'est la version la plus récente qui puisse être installée à partir du source sur Mac OS X 10.3.
10.4/powerpc stable : c'est la version la plus récente qui puisse être installée à partir du source de l'arborescence stable sur Mac OS X 10.4 pour les utilisateurs qui installent Fink pour la première fois. Pour machine avec processeur PowerPC uniquement.
10.4/intel stable : c'est la version la plus récente qui puisse être installée à partir du source de l'arborescence stable sur Mac OS X 10.4 pour les utilisateurs dont la machine a un processeur Intel.
10.2-gcc3.3 unstable : c'est la version instable la plus récente qui puisse être installée à partir du source sur Mac OS X 10.2 avec gcc 3.3. Pour installer cette version, suivez les instructions sur l'installation des paquets instables.
Note : instable ne veut pas nécessairement dire non utilisable, cependant sachez que vous installez ces paquets à vos risques et périls.
10.4/powerpc unstable : c'est la version la plus récente qui puisse être installée à partir du source de l'arborescence instable sur Mac OS X 10.4 pour les utilisateurs qui installent Fink pour la première fois. Pour machine avec processeur PowerPC uniquement.
10.4/intel unstable : c'est la version la plus récente qui puisse être installée à partir du source de l'arborescence instable sur Mac OS X 10.4 pour les utilisateurs dont la machine a un processeur Intel.
De nombreux paquets de Fink requièrent que X11 soit installé. C'est pourquoi l'une des premières choses à faire est de choisir quelle implémentation vous désirez.
Comme il existe plusieurs implémentations possibles de X11 sur Mac OS X (X11 d'Apple, XFree86, X.org) et plusieurs façons de les installer (manuellement ou via Fink), vous avez le choix entre plusieurs paquets - un par type d'implémentation/installation. Voici la liste des paquets disponibles et des méthodes d'installation de X11 :
xfree86, xfree86-shlibs : installez ces deux paquets pour XFree86 4.3.0 (uniquement pour Mac OS X 10.2), 4.4.0 (pour Mac OS X 10.2 ou Mac OS X 10.3) ou 4.5.0 (pour Mac OS X 10.3 ou Mac OS X 10.4).
xorg, xorg-shlibs : (pour Mac OS X 10.3 ou Mac OS X 10.4). Installez ces deux paquets pour avoir la version 6.8.2 de la distribution X11 de X.org.10.1 ou 10.2). Ce paquet correspond à une installation.
system-xfree86 + -shlibs, -dev : ces paquets sont générés automatiquement (avec Fink 0.6.2 ou une version ultérieure) quand vous installez X11 d'Apple ou que vous installez manuellement XFree86 ou X.org. Ils tiennent lieu alors de paquets fantômes pour les dépendances.
xfree86-base, xfree86-rootless [-threaded] + -shlibs, -dev : (uniquement pour Mac OS X 10.1 ou Mac OS X 10.2). Ces paquets installent une version complète de XFree86 4.2.1.1 (4.2.0 sur Mac OS X 10.1). La variante -threaded était fournie pour les applications qui l'exigeaient. Cette fonctionnalité est incorporée par défaut dans les versions ultérieures de XFree86. Les paquets -rootless inclut le serveur d'affichage XDarwin - le nom est resté le même.
Vous devez installer les six paquets pour construire des paquets basés sur X11 à partir des sources.
Pour de plus amples informations sur l'installation et l'utilisation de X11, voir le document X11 sur Darwin et Mac OS X.
Ce chapitre explique les procédures utilisées pour mettre à niveau votre installation de Fink à la toute dernière version.
Si vous utilisez exclusivement la distribution binaire, vous n'avez pas à suivre une procédure de mise à niveau particulière. Il vous suffit d'utiliser l'outil que vous préférez pour récupérer la liste des paquets les plus récents et lui laisser mettre à jour tous les paquets.
Avec dselect, il suffit d'appuyer sur la touche "[U] - Mise à jour", puis sur "[I] - Installation". Vous pouvez, bien sûr, utiliser "[S] - Sélectionner" entre les deux commandes pour vérifier les choix faits et rechercher de nouveaux paquets.
Avec apt, lancez apt-get update pour récupérer la liste des paquets les plus récents, puis apt-get upgrade pour mettre à jour tous les paquets qui peuvent l'être.
Avec Fink Commander, sélectionnez Binary->Update descriptions pour mettre à jour la liste des paquets, puis Binary->Dist-Upgrade packages pour mettre à jour les paquets eux-mêmes.
Pour de plus amples informations, en particulier sur la mise à niveau des versions de Fink antérieure à la version 0.3.0, voir la Matrice de mise à niveau.
La procédure de mise à niveau se déroule en deux temps si vous utilisez la distribution source. Dans un premier temps, vous téléchargez les descriptions de paquets sur votre ordinateur. Dans un deuxième temps, ces descriptions de paquets sont utilisées pour recompiler les paquets ; le code source est téléchargé, si besoin est.
Si vous avez Fink 0.2.5 ou une version ultérieure, vous pouvez réaliser la première partie de la procédure en lançant fink selfupdate. Cette commande vérifie sur le site web de Fink s'il existe une nouvelle version, la télécharge automatiquement et installe les descriptions de paquets. Avec les versions récentes de la commande fink, vous pouvez récupérer les descriptions de paquets via Git ou rsync. Git est un serveur de contrôle de version sur lequel sont stockées et gérées les descriptions de paquets. L'utilisation de Git présente l'avantage qu'il est continuellement mis à jour, mais il faut savoir qu'il n'existe qu'un seul serveur Git et qu'il peut devenir non fiable lorsqu'il subit un trafic intense. C'est pourquoi nous recommandons à l'utilisateur moyen de se servir de rsync. Il existe différents miroirs pour rsync et le seul désavantage de cette méthode est qu'il faut compter environ une heure pour que les descriptions de paquets parviennent sur les miroirs rsync après leur mise à jour sur Git.
(si vous avez des problèmes lors d'une mise à niveau à partir d'une installation source, consultez ces instructions spéciales.)
Si vous avez une version de Fink antérieure à 0.2.5, vous devez télécharger les descriptions de paquets vous-même. Allez dans la zone de téléchargement et cherchez l'archive tar la plus récente nommée packages-0.x.x.tar.gz dans le module "distribution". Téléchargez-la et installez-la comme suit :
tar -xzf packages-0.x.x.tar.gz cd packages-0.x.x ./inject.pl
Après la mise à jour des descriptions de paquets (quelle que soit la méthode employée), vous devrez mettre à jour tous les paquets à l'aide de la commande fink update-all.
Pour mettre à jour la distribution source avec Fink Commander, sélectionnez Source->Selfupdate pour télécharger les nouvelles descriptions de paquets, puis Source->Update-all pour mettre à jour les paquets obsolètes.
Si vous utilisez des paquets binaires précompilés pour certains logiciels et que vous en construisez d'autres à partir du source, vous devrez exécuter les séquences d'instructions des deux méthodes pour mettre à jour votre installation Fink. Tout d'abord, utilisez dselect ou apt-get pour récupérer les versions binaires les plus récentes des paquets, puis utilisez fink selfupdate et fink update-all pour récupérer les descriptions de paquets et mettre à jour les autres paquets.
À partir de la version 0.23.0 de fink, le fait d'utiliser l'option UseBinaryDist (configurable soit avec l'option --use-binary-dist (ou -b) ou bien dans le fichier de configuration de Fink) met à jour automatiquement les descriptions source et binaires lors de l'exécution de la commande fink selfupdate. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire d'exécuter la commande apt-get.
Si vous utilisez Fink Commander, sélectionnez Binary->Update descriptions (Binaire->Mise à jour des descriptions) pour mettre à jour la liste des paquets, puis Binary->Dist-Upgrade packages (Binaire->Mise à jour des paquets de la distribution) pour obtenir les nouvelles versions. Exécutez ensuite Source->Selfupdate (Source->Mise à jour automatique) pour télécharger les nouveaux fichiers info des paquets, puis Source->Update-all (Source->Tout mettre à jour). Voir les sections précédentes pour de plus amples informations.
Ce chapitre vous décrit les différents éléments du fichier de configuration de Fink (fink.conf) et leur influence sur le comportement de Fink, en particulier sur celui de l'outil en ligne de commande fink (celui qui fonctionne avec la distribution source).
Lors de la première installation de Fink, vous devez répondre à un certain nombre de questions. Vos réponses servent à personnaliser le fichier de configuration, par exemple les miroirs que vous désirez utiliser pour le téléchargement des fichiers ou la façon d'acquérir les droits de super-utilisateur. Vous pouvez, à tout moment, réexécuter ce processus en lançant la commande fink configure. Certaines options ne peuvent être changées que manuellement en éditant le fichier fink.conf. En général, ces options sont réservés aux utilisateurs chevronnés.
Le fichier fink.conf est situé dans le répertoire /opt/sw/etc/ et peut être édité avec votre éditeur de texte préféré. Vous devez avoir les droits de super-utilisateur pour le modifier.
Le fichier fink.conf est constitué de plusieurs lignes ayant le même format :
NomOption: Valeur
Il y a une option par ligne et le nom de l'option est séparée de la valeur par des double-points et une espace. Le contenu de la valeur dépend de l'option ; c'est généralement une valeur booléenne ("True" - vrai - ou "False" - faux), une chaîne de caractères ou une liste de chaînes de caractères séparées entre elles par une espace. Par exemple :
OptionBooléenne: True OptionChaîne: QuelqueChose OptionListe: Option1 Option2 Option3
Certains éléments doivent obligatoirement figuré dans le fichier fink.conf. Sans eux, Fink ne peut pas fonctionner correctement. Voici les éléments qui appartiennent à cette catégorie.
Basepath: chemin
Indique à fink où il est installé. Le chemin d'installation par défaut est /opt/sw, mais vous pouvez l'avoir changé lors de la première installation de Fink. Vous ne devez pas changer cette valeur après installation, fink ne s'y retrouverait plus.
D'autres éléments sont optionnels et permettent aux utilisateurs de changer le comportement de Fink.
RootMethod: su ou sudo ou none
Pour effectuer certaines opérations, Fink doit acquérir les droits de super-utilisateur. Les valeurs reconnues pour cette option sont sudo ou su. Si vous attribuez à cette option la valeur none (aucune), vous devrez d'abord acquérir les droits de super-utilisateur avant d'exécuter Fink. La valeur par défaut est sudo et ne doit pas être changée, sauf rares exceptions.
Trees: liste d'arborescences
La liste des arborescences disponibles est la suivante :
local/main - tout paquet local que vous désirez installer local/bootstrap - paquets utilisés pendant l'installation de Fink stable/crypto - paquets cryptographiques stables stable/main - autres paquets stables unstable/crypto - paquets cryptographiques instables unstable/main - autres paquets instables
Vous pouvez aussi ajouter vos propres arborescences dans le répertoire /opt/sw/fink/dists pour faire ce que vous voulez, mais ce n'est pas nécessaire dans la plupart des cas. Les arborescences par défaut sont "local/main local/bootstrap stable/main". Cette liste doit toujours être identique à celle figurant dans le fichier /opt/sw/etc/apt/sources.list. À partir de la version 0.21.0, fink le fait automatiquement pour vous.
L'ordre des arborescences dans la liste est important. En effet, car les paquets issus d'une arborescence située en aval de la liste peuvent écraser ceux des paquets issus d'une arborescence située en amont de la liste.
Distribution: 10.1, 10.2, 10.2-gcc3.3, 10.3 ou 10.4
Fink doit savoir quelle version de Mac OS X est installée sur votre système. Mac OS X 10.0 et les versions antérieures ne sont pas gérées, et Mac OS X 10.1 et Mac OS X 10.2 ne sont plus maintenues dans les versions actuelles de fink. Les utilisateurs de Mac OS X10.2 ne peuvent installer que la version 0.24.7 de fink sortie en juin 2005. Ce champ est configuré par l'exécution du script /opt/sw/lib/fink/postinstall.pl. Il est peu probable que vous ayez à changer cette valeur.
FetchAltDir: chemin
En général, fink sauvegarde les sources qu'il télécharge dans le répertoire /opt/sw/src. Avec cette option, vous pouvez indiquer un autre répertoire pour le code source téléchargé. Par exemple:
FetchAltDir: /usr/src
Verbose: un nombre entre 0 et 3
Cette option permet de faire varier la quantité d'information que Fink donne sur ce qu'il est en train de faire. Les valeurs sont : 0 Quiet (Silencieux) (aucune indication sur les statistiques de téléchargement) 1 Low (Faible) (aucune indication pendant la décompression des archives tar) 2 Medium (Moyen) (affiche presque tout) 3 High (Fort) (affiche tout). La valeur par défaut est 1.
SkipPrompts: liste délimitée par des virgules
Disponible à partir de la version 0.25 de fink. Cette option permet d'utiliser les réponses par défaut à certaines questions. Chaque question appartient à une catégorie. Si cette catégorie apparaît dans la liste SkipPrompts, la réponse par défaut à cette question est choisie par fink après un très court laps de temps.
À l'heure actuelle, les catégories suivantes sont disponibles :
fetch - téléchargements et miroirs
virtualdep - choix entre différents paquets
Par défaut, cette liste est vide.
NoAutoIndex: booléen
Fink cache les fichiers de description de paquets dans /opt/sw/var/db/fink.db pour éviter d'avoir à les lire et les analyser à chaque fois qu'il est invoqué. Il vérifie si l'index des paquets doit être ou non mis à jour, sauf si la valeur de cette option est "True". Sa valeur par défaut est "False" et il n'est pas recommandé de la changer. Si vous le faites, vous devrez mettre à jour l'index manuellement en lançant la commande fink index.
SelfUpdateNoCVS: booléen
La commande fink selfupdate met à jour le gestionnaire de paquets Fink. Cette option assure que CVS n'est pas utilisé pour ce faire quand elle a pour valeur True. La valeur de l'option est définie automatiquement par la commande fink selfupdate-cvs, vous n'avez donc pas besoin de la modifier manuellement.
Buildpath: chemin
Fink doit créer plusieurs répertoires temporaires pour les paquets compilés à partir du source. Par défaut, ces répertoires sont placés dans /opt/sw/src/fink.build, mais si vous voulez qu'ils soient créés ailleurs, indiquez ici le chemin. Voir les définitions des champs KeepRootDir et KeepBuildDir dans la section Configuration Développeur pour de plus amples informations sur ces répertoires temporaires.
Sur Tiger, il est préférable que le répertoire de construction Buildpath se termine soit par .noindex, soit par .build, pour éviter que Spotlight n'indexe les fichiers temporaires de ce répertoire, ce qui aurait pour conséquence de diminuer la vitesse de compilation.
Bzip2Path: chemin du binaire bzip2 ou d'un binaire équivalent
Disponible à partir de la version 0.25 de fink. Cette option vous permet de modifier le chemin par défaut de la commande bzip2. Vous pouvez alors indiquer un chemin différent pour cette commande, passer des paramètres à bzip2 ou même utiliser un binaire équivalent tel pbzip2 pour décompresser les archives .bz2.
Il existe plusieurs options dont la valeur influence la façon dont Fink télécharge les paquets.
ProxyPassiveFTP: booléen
Cette option indique à Fink s'il doit ou non utiliser le mode "passif" pour les téléchargements FTP. Pour certains serveurs FTP et certaines configurations de réseau, il faut donner à cette option la valeur True. Nous vous recommandons de lui laisser cette valeur, car le mode FTP actif est obsolète.
ProxyFTP: url
Si vous utilisez un proxy FTP, vous devez saisir son adresse ici, par exemple :
ProxyFTP: ftp://votrehôte.com:2121/
Laissez la valeur vide si vous n'utilisez pas de proxy FTP.
ProxyHTTP: url
Si vous utilisez un proxy HTTP, vous devez saisir son adresse ici, par exemple :
ProxyHTTP: http://votrehôte.com:3128/
Laissez la valeur vide si vous n'utilisez pas de proxy HTTP.
DownloadMethod: wget, curl, axel ou axelautomirror
Fink peut utiliser diverses applications pour télécharger les fichiers à partir d'Internet - wget, curl ou axel. La valeur axelautomirror utilise un mode expérimental de l'application axel pour déterminer le serveur le plus proche ayant le fichier demandé. L'utilisation des deux méthodes axel et axelautomirror n'est pas recommandé actuellement. L'application que vous choisissez comme méthode de téléchargement DOIT être installée !, faute de quoi aucun téléchargement n'aura lieu, car fink ne reviendra pas alors à la valeur par défaut curl.
SelfUpdateMethod: point, rsync ou git
fink peut utiliser différentes méthodes pour mettre à jour les fichiers info des paquets. rsync est la méthode recommandée. Cette méthode utilise rsync pour télécharger les fichiers qui ont été modifiés dans les arborescences activées. Notez qui si vous modifiez ou ajoutez des fichiers aux arborescences stable ou instable, le fait d'utiliser rsync les supprimera. Faites d'abord une sauvegarde, par exemple dans votre arborescence locale. git effectue le téléchargement à partir d'un accès anonyme ou d'un accès Github au serveur git de fink. Ceci présente l'inconvénient que git ne sait pas changer de miroirs, aussi, si le serveur n'est pas disponible, vous ne pouvez pas mettre à jour. point ne télécharge que la dernière version officielle des paquets. Cette méthode n'est pas recommandée car vos paquets risquent, alors, d'être obsolètes.
SelfUpdateCVSTrees: liste d'arborescences
Disponible à partir de la version 0.25 de fink. Par défaut, la méthode cvs ne met à jour que l'arborescence de la distribution en cours. Cette option permet de modifier la liste des versions de distribution qui sont mises à jour pendant l'exécution de la commande selfupdate. Notez que vous devez avoir installé un binaire "cvs" récent si vous désirez inclure des répertoires qui ne comportent pas de sous-répertoires CVS, comme par exemple dists/local/main.
UseBinaryDist: booléen
Force fink à télécharger les paquets binaires pré-compilés à partir de la distribution binaire, s'ils sont disponibles et si les-dits paquets ne sont pas déjà installés sur votre système. Ceci permet de gagner beaucoup de temps à l'installation. Nous vous recommandons donc d'utiliser cette option. Le fait d'utiliser l'option --use-binary-dist avec fink (ou l'option -b) a le même effet, mais est restreint à cette invocation de fink. L'utilisation de l'option --no-use-binary-dist avec fink a l'effet inverse et est, de même, restreint à cette invocation de fink. Disponible à partir de la version 0.23.0 de fink.
Notez que, dans ce mode, fink télécharge la version requise d'un paquet, si cette version est la version disponible la plus récente du paquet, mais ne force pas fink à choisir la version en fonction de sa disponibilité binaire.
Il peut être pénible de télécharger des logiciels à partir d'Internet et les vitesses de téléchargement ne sont pas toujours ce qu'elles devraient être. Les serveurs miroirs hébergent des copies des fichiers disponibles sur d'autres serveurs ; ils ont parfois une connexion plus rapide à Internet que le serveur maître ou peuvent être plus proche géographiquement de votre lieu de téléchargement que le serveur principal ne l'est, ce qui vous donne la possibilité de télécharger les fichiers plus rapidement. Ils permettent également de réduire la charge des serveurs primaires, par exemple ftp.gnu.org, et ils assurent un accès aux fichiers lorsqu'un serveur n'est pas disponible.
Pour que Fink choisisse le serveur le plus adapté à votre cas, vous devez lui indiquer le continent et le pays dans lequel vous résidez. Si les téléchargements à partir d'un serveur échouent, il vous demandera si vous voulez réessayer à partir du même miroir, à partir d'un miroir différent dans le même pays ou sur le même continent, ou d'un autre miroir n'importe où dans le monde.
Le fichier fink.conf contient la liste des miroirs que vous désirez utiliser.
MirrorContinent: un code de trois lettres
Vous devez changer cette valeur à l'aide de la commande fink configure. Le code de trois lettres est l'un de ceux qui sont dans le fichier /opt/sw/lib/fink/mirror/_keys. Par exemple, si vous vivez en Europe :
MirrorContinent: eur
MirrorCountry: un code de six lettres
Vous devez changer cette valeur à l'aide de la commande fink configure. Le code de six lettres est composé du code de trois lettres du continent (voir ci-dessus), suivi d'un tiret, puis du code de deux lettres du pays. Vous le trouverez dans le fichier /opt/sw/lib/fink/mirror/_keys. Par exemple, si vous vivez en Autriche :
MirrorCountry: eur-AT
MirrorOrder: MasterFirst, MasterLast, MasterNever ou ClosestFirst
Fink gère des miroirs 'Maîtres', serveurs miroirs des archives tar du code source de tous les paquets Fink. L'utilisation d'un miroir maître a pour avantage que les URL de téléchargement du source ne sont jamais obsolètes. Les utilisateurs peuvent choisir d'utiliser ces miroirs maintenus par l'équipe Fink, ou de n'utiliser que les URL initiales du source et des miroirs externes tels les miroirs gnome, KDE ou debian. De plus, on peut combiner les deux jeux de miroirs ; la recherche aura lieu alors par ordre de proximité de la zone de téléchargement, comme cela a été expliqué ci-dessus. Avec les options MasterFirst et MasterLast, l'utilisateur va directement au jeu de miroirs maîtres (ou au jeu de miroirs non maîtres) si un téléchargement échoue. Les options sont les suivantes :
MasterFirst - Cherche d'abord dans les miroirs "Maîtres". MasterLast - Cherche dans les miroirs "Maîtres" à la fin. MasterNever - N'utilise jamais les miroirs "Maîtres". ClosestFirst - Cherche d'abord dans les miroirs les plus proches (combine tous les miroirs en un seul jeu de miroirs).
Mirror-rsync:
La valeur de ce champ représente l'url de type rsync à partir de laquelle la commande fink selfupdate synchronise les arbres quand le champ SelfupdateMethod a la valeur rsync. Ce doit être une url de type rsync anonyme qui pointe sur un répertoire contenant toutes les distributions et les arborescences de fink. Disponible à partir de la version 0.25.2 de fink.
Certaines options du fichier fink.conf sont réservées aux développeurs. Nous déconseillons à l'utilisateur moyen de Fink de les modifier. Ce sont les options suivantes qui appartiennent à cette catégorie.
KeepRootDir: booléen
Empêche Fink de supprimer le sous-répertoire root-[nom]-[version]-[révision] du répertoire ChemindeConstruction (Buildpath) après construction d'un paquet. La valeur par défaut est False (faux). Attention, si la valeur de cette option est True (vrai), cela peut très vite saturer votre disque dur ! La commande fink -K a le même effet, restreint à cette invocation de fink.
KeepBuildDir: booléen
Empêche fink de supprimer le sous-répertoire [nom]-[version]-[révision] du répertoire ChemindeConstruction (Buildpath) après construction d'un paquet. La valeur par défaut est False (faux). Attention, si la valeur de cette option est True (vrai), cela peut très vite saturer votre disque dur ! La commande fink -k a le même effet, restreint à cette invocation de fink.
Il existe quelques autres options qui peuvent se révéler utiles, mais exigent un certain doigté à l'usage.
MatchPackageRegEx:
Empêche fink de demander quel paquet installer s'il existe une correspondance unique à l'un des choix résultant de l'expression régulière Perl fournie. Exemple :
MatchPackageRegEx: (.*-ssl$|^xfree86$|^xfree86-shlibs$)
correspond aux paquets dont le nom commencent par xfree86 ou xfree86-shlibs ou se terminent par '-ssl' ; il n'existe qu'une seule possibilité, fink installera xfree86 et xfree86-shlibs.
CCacheDir: chemin
Si le paquet ccache-default est installé, les fichiers cache qu'il génère lorsque des paquets Fink sont installés sont placés dans le répertoire indiqué en tant que valeur du champ. La valeur par défaut est /opt/sw/var/ccache. Quand la valeur du champ est none, fink ne définit pas la variable d'environnement CCACHE_DIR et ccache utilise $HOME/.ccache, ce qui peut le conduire à placer des fichiers dont le possesseur est le super-utilisateur dans votre répertoire utilisateur. Introduit dans une version de fink postérieure à la version 0.21.0.
NotifyPlugin: plugin
Indique un plugin de notification pour savoir quand des paquets sont installés ou désinstallés. Le plugin par défaut est Growl (nécessite Mac::Growl pour fonctionner). Vous trouverez d'autres plugins dans le répertoire /opt/sw/lib/perl5/Fink/Notify. À Partir de la version 0.25 de fink, la liste est donnée par l'exécution de la commande fink plugins. Voir Fink Developer Wiki pour de plus amples informations.
AutoScanpackages: valeur booléenne
Lors de la construction de nouveaux paquets via fink, apt-get n'est pas immédiatement informé de leur existence. Naguère, il fallait exécuter la commande fink scanpackages pour que apt-get s'aperçoive de leur présence. Maintenant, cette commande est exécuté automatiquement. Si cette option est présente et que sa valeur est false (faux), fink scanpackages n'est pas automatiquement exécuté après construction des paquets. La valeur par défaut est true (vrai).
ScanRestrictivePackages: valeur booléenne
Lors de l'inspection des paquets pour le compte de apt-get, fink inspecte par défaut tous les paquets des arborescences activées. Néanmoins, si l'arbre apt résultant est accessible au public, son administrateur peut être tenu par la loi de ne pas y inclure les paquets dont la licence est soit Restrictive, soit Commercial. Si cette option est présente et que sa valeur est false (faux), fink ne prend pas en compte ces paquets lors de l'inspection.
À partir de la version 0.21.0, fink gère activement le fichier /opt/sw/etc/apt/sources.list, qui est utilisé par apt pour trouver l'emplacement des fichiers binaires à installer. Le fichier sources.list par "défaut" possède un contenu similaire à celui indiqué ci-dessous. Son contenu prend en compte la distribution et les branches dont vous vous servez.
# Local modifications should either go above this line, # or at the end. # # Default APT sources configuration for Fink, written by the fink # program # Local package trees - packages built from source locally # NOTE: this is automatically kept in sync with the Trees: line in # /opt/sw/etc/fink.conf # NOTE: run 'fink scanpackages' to update the corresponding # Packages.gz files deb file:/opt/sw/fink local main deb file:/opt/sw/fink stable main crypto # Official binary distribution: download location for packages # from the latest release deb http://us.dl.sourceforge.net/fink/direct_download 10.3/release \ main crypto # Official binary distribution: download location for updated # packages built between releases deb http://us.dl.sourceforge.net/fink/direct_download 10.3/current \ main crypto # Put local modifications to this file below this line, or at the top.
Pour la bonne compréhension du fonctionnement de ce fichier, voici la traduction en français :
# Les modifications locales doivent se faire soit au-dessus de # cette ligne, soit tout-à-fait à la fin du fichier. # # Configuration par défaut des sources APT pour Fink, générée par le # programme fink # Arborescence locale des paquets - paquets construits localement # à partir des sources # NOTE : automatiquement synchronisée avec la ligne Trees du fichier # /opt/sw/etc/fink.conf # NOTE : exécutez 'fink scanpackages' pour mettre à jour les fichiers # Packages.gz correspondants deb file:/opt/sw/fink local main deb file:/opt/sw/fink stable main crypto # Distribution binaire officielle : adresse de téléchargement des # paquets à partir de la dernière version deb http://us.dl.sourceforge.net/fink/direct_download 10.3/release \ main crypto # Distribution binaire officielle : adresse de téléchargement des # paquets mis à jour entre deux versions deb http://us.dl.sourceforge.net/fink/direct_download 10.3/current \ main crypto # Faites vos modifications en-dessous de cette ligne ou tout-à-fait # au début du fichier.
Avec ce fichier par défaut, apt-get cherche d'abord dans votre installation locale les binaires déjà compilés, puis recherche les autres dans la distribution binaire officielle. Vous pouvez modifier l'ordre de recherche en ajoutant des lignes en début de fichier (ce seront elles qui seront les plus prioritaires) ou à la fin du fichier (elles seront les moins prioritaires).
Si vous changez la ligne Trees ou la distribution que vous utilisez, fink modifie automatiquement la partie "par défaut" (similaire à celle ci-dessus) du fichier pour qu'elle corresponde aux nouvelles valeurs. Néanmoins Fink préserve toutes les modifications locales apportées au fichier, à condition que les changements soient situés au début (au-dessus de la première ligne par "défaut" ou à la fin du fichier (en dessous de la dernière ligne par défaut).
Note : si vous avez modifié /opt/sw/etc/apt/sources.list avant de passer à la version 0.21.0 de fink, votre ancien fichier sources.list sera sauvegardé sous /opt/sw/etc/apt/sources.list.finkbak .
L'outil fink possède lui-même plusieurs commandes qui lui permettent de travailler sur les paquets de la distribution source. Certaines nécessitent au moins un nom de paquet, mais peuvent gérer plusieurs noms à la fois. Vous pouvez n'indiquer que le nom du paquet (par exemple gimp), le nom et la version (par exemple gimp-1.2.1), ou le nom, la version et la révision (par exemple gimp-1.2.1-3). Fink choisira automatiquement la version et la révision la plus récente si elles ne sont pas spécifiées. D'autres commandes possèdent des options.
Voici la liste des commandes de l'outil fink :
Ce sont des options qui s'appliquent à toutes les commandes fink à partir de la version 0.26. Pour obtenir la liste des options, exécutez fink --help :
-h, --help : affiche ce message d'aide.
-q, --quiet : diminue le niveau de verbosité de fink, effet contraire à celui de --verbose. Prend le pas sur l'option Verbose du fichier fink.conf.
-V, --version : affiche les informations de version.
-v, --verbose : augmente le niveau de verbosité de fink, effet contraire à celui de --quiet. Prend le pas sur l'option Verbose du fichier fink.conf.
-y, --yes : applique la réponse par défaut à toutes les questions interactives.
-K, --keep-root-dir : force fink à ne pas supprimer le sous-répertoire root-[nom]-[version]-[révision] du répertoire Buildpath à la fin du processus de compilation d'un paquet. Correspond au champ KeepRootDir de fink.conf.
-k, --keep-build-dir : force fink à ne pas supprimer le sous-répertoire [nom]-[version]-[révision] du répertoire Buildpath à la fin du processus de compilation d'un paquet. Correspond au champ KeepBuildDir de fink.conf.
-b, --use-binary-dist : télécharge les paquets pré-compilés de la distribution binaire s'ils sont disponibles (pour réduire le temps de compilation ou l'encombrement du disque par exemple). Notez que, dans ce mode, fink télécharge la version requise d'un paquet, si elle est disponible, mais ne force pas fink à choisir la version en fonction de sa disponibilité binaire. Correspond à l'option UseBinaryDist de fink.conf.
--no-use-binary-dist : n'utilise pas les paquets pré-compilés de la distribution binaire (inverse de l'option --use-binary-dist). C'est l'option par défaut, à moins qu'elle ait été changée dans le fichier de configuration fink.conf via une ligne UseBinaryDist: true.
--build-as-nobody : utilise un utilisateur n'ayant pas de super privilèges pendant les phases de décompression, rustine, compilation et installation. Notez que les paquets avec cette option peuvent ne pas fonctionner. Vous ne devez utiliser ce mode que pour le développement ou le débogage des paquets.
-m, --maintainer : permet aux mainteneurs de paquets d'effectuer certaines opérations, telle la validation des fichiers .info avant la compilation et des fichiers .deb après la construction d'un paquet. Certains messages d'attention deviennent alors des messages d'erreur. Disponible à partir de la version 0.25 de fink. À partir de la version 0.26.0 de fink, cette option active également les options --tests et --validate, ce qui entraîne l'exécution des séries de tests spécifiés dans le champ correspondant.
--tests[=on|off|warn] : entraîne l'activation des champs InfoTest et l'exécution des séries de tests spécifiés dans le script TestScript. Voir Guide de création de paquets de Fink). Si l'option ne comporte aucun argument ou si son argument est on, alors les erreurs sur la série de tests seront considérées comme des erreurs fatales de construction du paquet. Si l'argument est warn, les erreurs sur la série de tests seront traités comme des messages d'attention. Disponible à partir de la version 0.26 de fink.
--validate[=on|off|warn] : permet de valider le paquet pendant sa construction. Si l'option ne comporte aucun argument ou si son argument est on, alors les erreurs de validation seront considérées comme des erreurs fatales de construction du paquet. Si l'argument est warn, les erreurs sur la validation seront traités comme des messages d'attention.
-l, --log-output : sauvegarde une copie de la sortie terminal lors de la compilation de paquets. Par défaut, le fichier est enregistré sous le nom de /tmp/fink-build-log_[nom]-[version]-[révision]_[date]-[heure], avec la date sous la forme année.mois.jour et l'heure sous la forme heure.minutes.secondes. Vous pouvez utiliser l'option --logfile pour changer le nom de la sauvegarde.
--no-log-output : ne sauvegarde pas la copie de la sortie terminal lors de la compilation de paquets. Inverse de l'option --log-output. C'est l'option par défaut.
--logfile=nomdefichier : sauvegarde les logs de compilation dans le fichier nomdefichier au lieu de les sauvegarder dans le fichier par défaut (voir l'option --log-output, qui attribue implicitement une valeur par défaut à l'option --logfile). On peut utiliser les raccourcis pour inclure automatiquement des données spécifiques aux paquets. Voir la liste complète des raccourcis dans Création de paquets Fink. Voici quelques raccourcis couramment utilisés :
-t, --trees=expr : ne tient compte que des paquets des arborescences qui correspondent à expr. expr est une liste d'arborescences séparées par des virgules. fink compare les arborescences existantes dans le fichier fink.conf à celles de expr. Seules les arborescences existantes dans les deux sources sont prises en compte. L'ordre de prise en compte dépend du résultat de la comparaison. Si aucune option --trees n'est utilisée, toutes les arborescences existantes dans le fichier fink.conf sont prises en compte dans l'ordre où elles existent dans ce fichier. Si l'arborescence dans expr contient une barre inclinée (/), la comparaison est faite de façon stricte. Dans le cas contraire, la comparaison a lieu sur le premier élément du chemin de l'arborescence. Par exemple, --trees=unstable/main correspond strictement à l'arborescence unstable/main, mais --trees=unstable correspond aux deux arborescences unstable/main et unstable/crypto. Certaines spécifications spéciales peuvent être incluses dans expr :
L'exclusion (ou l'échec d'inclusion) de ces spécifications spéciales n'est actuellement gérée que pour les opérations qui n'installent pas ou ne suppriment pas de paquets.
-T, --exclude-trees=expr : ne prend en compte que les paquets des arborescences qui ne correspondent pas à expr. La syntaxe est la même que celle de l'option --trees, y compris les spécifications spéciales. Néanmoins, ici les arborescences sont exclues au lieu d'être incluses. Notez que les arborescences correspondant à la fois à --trees et --exclude-trees sont exclues.
Exemples d'options --trees et --exclude-trees :
Installe toto comme si fink utilisait l'arborescence stable, même si l'arborescence unstable est activée dans le fichier fink.conf.
Installe la version Fink de toto, et non la version modifiée localement.
Donne la liste des paquets modifiés localement qui sont installés.
La plupart de ces options ne nécessite pas d'explication supplémentaire. La plupart d'entre elles peuvent être configurées dans le fichier de configuration de Fink (fink.conf) si vous souhaitez les rendre permanentes et non pas restreindre leur effet à une seule invocation de fink.
La commande install est utilisée pour installer des paquets. Elle télécharge, configure, compile et installe les paquets désirés. Elle installe aussi automatiquement les dépendances requises, mais vous demande confirmation avant de le faire. Exemple :
fink install nedit Reading package info... Information about 131 packages read. The following additional package will be installed: lesstif Do you want to continue? [Y/n]
Ici fink lit les fichiers d'information des paquets, donne le nombre de fichiers lus, signale que le paquet lesstif sera téléchargé si vous donnez votre accord.
L'utilisation de l'option --use-binary-dist avec la commande fink install permet de gagner un temps considérable lors de la construction de paquets complexes.
Les alias de la commande install sont : update, enable, activate, us (la plupart du temps pour des raisons historiques).
La commande remove supprime les paquets du système en appelant la commande 'dpkg --remove'. L'implantation actuelle de cette commande a un défaut : elle ne vérifie pas elle-même les dépendances, mais délègue ce travail à l'outil dpkg (en général, cela ne pose pas de problèmes).
La commande remove ne supprime que le paquet lui-même (à l'exclusion des fichiers de configuration). Le paquet compressé .deb reste sur le système. Ceci signifie que vous pouvez réinstaller le paquet plus tard, sans avoir à le recompiler. Si vous avez besoin de libérer de l'espace disque, vous pouvez supprimer les fichiers .deb de l'arborescence /opt/sw/fink/dists.
Les options suivantes peuvent être utilisées avec la command fink remove :
-h, --help Affiche les options disponibles. -r, --recursive Supprime aussi les paquets qui dépendent du paquet à supprimer (c'est-à-dire résout le défaut signalé ci-dessus).
Alias : disable, deactivate, unuse, delete.
La commande purge supprime les paquets du système. Elle agit de la même façon que la commande remove, mais elle supprime en plus les fichiers de configuration.
Cette commande accepte les options suivantes :
-h, --help -r, --recursive
Cette commande met à jour tous les paquets installés. Elle n'utilise pas de liste de paquets, il suffit de lancer :
fink update-all
L'option --use-binary-dist peut s'avérer utile avec cette commande.
Cette commande donne la liste des paquets disponibles, leur statut d'installation, la dernière version disponible et une courte description. Appelée sans paramètres, elle affiche tous les paquets disponibles. Vous pouvez aussi l'utiliser avec un nom ou une expression régulière acceptée par le shell, Fink donnera alors la liste de tous les paquets correspondants.
La première colonne affiche le statut d'installation qui s'interprète de la façon suivante :
non installé i dernière version installée (i) installé, mais une version plus récente est disponible p paquet virtuel fourni par un paquet installé
La colonne version affiche toujours la dernière version connue du paquet, quelque soit la version installée éventuellement. Pour connaître toutes les versions d'un paquet disponible sur votre système, utilisez la commande dumpinfo.
Voici quelques-unes des options de la commande fink list :
-h, --help Affiche les options disponibles. -t, --tab Affiche la liste en séparant les divers éléments d'une ligne par une tabulation, utile en cas d'utilisation à l'intérieur d'un script. -i, --installed N'affiche que les paquets installés. -o, --outdated N'affiche que les paquets obsolètes. -u, --uptodate N'affiche que les paquets à jour. -n, --notinstalled Affiche les paquets qui ne sont pas installés. -s expr, --section=expr Affiche les paquets dans les sections correspondant à l'expression régulière fournie. -m expr, --maintainer=expr Affiche les paquets dont le mainteneur correspond à l'expression régulière fournie. -w=xyz, --width=xyz Fixe la largeur de l'affichage. xyz est soit une valeur numérique, soit auto. auto correspond à la largeur du terminal. La valeur par défaut est auto.
Quelques exemples d'utilisation :
fink list Affiche tous les paquets. fink list bash Vérifie si bash est installé et affiche la version installée. fink list --tab --outdated | cut -f 2 Affiche le nom des paquets obsolètes. fink list --section=kde Affiche les paquets de la section kde. fink list --maintainer=fink-devel Affiche les paquets sans mainteneur. fink --trees=unstable list --maintainer=fink-devel Affiche les paquets sans mainteneur de l'arborescence unstable. fink list "gnome*" Affiche tous les paquets dont le nom commence par 'gnome'.
Dans le dernier exemple, les guillemets sont nécessaires pour empêcher le shell d'interpréter le modèle lui-même.
Cette commande est presque identique à la commande fink list. La différence la plus notable est que fink apropos recherche aussi dans les fichiers de descriptions de paquets pour trouver les paquets. La seconde différence est que la chaîne de recherche n'est pas optionnelle, elle doit être fournie.
fink apropos irc Affiche tous les paquets où 'irc' apparaît soit dans le nom, soit dans la description. fink apropos -s=kde irc Identique au précèdent, mais restreint aux paquets de la section kde.
Cette commande affiche la description du paquet nommé sur la ligne de commande. Notez, qu'à l'heure actuelle, seule une faible part des paquets ont une description.
Alias : desc, description, info
Afficher les plugins supplémentaires disponible pour le programme fink. À l'heure actuelle affiche les mécanismes de notification et les algorithmes de vérification de somme des archives sources.
Télécharge les paquets nommés, mais ne les installe pas. Cette commande télécharge les archives tar, même si elles ont déjà été téléchargées.
Vous pouvez utiliser les options suivantes avec la commande fetch :
-h, --help Affiche les options disponibles. -i, --ignore-restrictive Ne télécharge pas les paquets dont la licence est "Restrictive". Intéressant pour les miroirs, car certains paquets interdisent le miroir source. -d, --dry-run Affiche simplement des informations sur les fichiers à télécharger. Ne télécharge rien. -r, --recursive Télécharge également les paquets dépendants des paquets à télécharger.
Télécharge tous les paquets sous forme source. Comme fetch, cette commande télécharge les archives tar, même si elle ont déjà été téléchargées.
Les options suivantes peuvent être utilisées avec la commande fink fetch-all :
-h, --help -i, --ignore-restrictive -d, --dry-run
Télécharge tous les paquets manquants sous forme source. Cette commande ne télécharge que les paquets qui ne sont pas présents sur le système.
Les options suivantes peuvent être utilisées avec la commande fink fetch-missing :
-h, --help -i, --ignore-restrictive -d, --dry-run
Construit un paquet, mais ne l'installe pas. Les archives tar source sont téléchargées si elles ne sont pas présentes sur le système. La commande construit un paquet .deb que vous pourrez installer ultérieurement avec la commande install. Cette commande n'a aucun effet si le fichier .deb existe déjà. Notez que, contrairement au paquet, les dépendances sont, elles, installées.
L'option --use-binary-dist peut être utilisée ici.
Construit un paquet (tout comme la commande build), mais ignore et écrase le fichier .deb existant. Si le paquet est installé, le nouveau fichier .deb sera lui aussi installé dans le système via dpkg. Très utile pendant la phase de développement du paquet.
Identique à install, mais installe le paquet via dpkg, même s'il est déjà installé. Vous pouvez utiliser cette commande si vous supprimez involontairement des paquets, ou bien si vous changez les fichiers de configuration et que vous voulez retrouver la configuration par défaut.
Réexécute le processus de configuration de fink. Cela vous permet de changer les sites miroirs et les configurations proxy, entre autres.
À partir de la version 0.26 de fink, cette commande vous permet aussi d'activer les arborescences instables.
Cette commande automatise le processus de mise à jour de Fink. Elle vérifie si une nouvelle version existe sur le site web de Fink, télécharge ensuite les descriptions de paquets et met à jour les paquets fondamentaux, y compris fink. Cette commande met à jour les versions standards, mais peut aussi configurer votre arborescence /opt/sw/fink/dists de telle sorte qu'elle soit mise à jour directement via Git, ou avec rsync, si vous choisissez l'une de ces options lors de la première utilisation de cette commande. Vous avez alors accès aux toutes dernières versions des paquets.
Si l'option --use-binary-dist option est activée, la liste des paquets disponibles dans la distribution binaire est, elle aussi, mise à jour.
Utilisez cette commande pour faire en sorte que la commande fink selfupdate utilise rsync pour mettre à jour la liste des paquets de fink.
Nous vous recommandons d'utiliser cette méthode quand vous compilez à partir des sources.
Note : les mises à jour via rsync ne mettent à jour que les arborescences (par exemple, si instable n'est pas activé dans le fichier fink.conf, la liste des paquets instables ne sera pas mise à jour).
Use this command to make fink selfupdate use Git access to update its package list.
Rsync updating is preferred, except for developers and those people who are behind firewalls that disallow rsync.
Reconstruit le cache des paquets. Normalement, vous n'avez pas besoin d'exécuter cette commande manuellement, car fink est censé détecter automatiquement s'il est besoin de reconstruire le cache.
Cette commande exécute différents contrôles sur les fichiers .info et .deb. Les mainteneurs de paquets doivent l'exécuter sur leurs descriptions de paquets et sur les paquets construits avant de les soumettre.
Les options suivantes peuvent être utilisées :
-h, --help Affiche les options disponibles. -p, --prefix Simule un autre préfixe de chemin de base de Fink (%p) pour les fichiers à valider. --pedantic, --no-pedantic Contrôle l'affichage des messages d'attention. --pedantic est l'option par défaut.
Alias : check
Met à jour la base de données des paquets de apt-get. Par défaut, met à jour toutes les arborescences, mais peut être restreinte à un jeu d'une ou plusieurs arborescences données comme arguments de cette commande.
Supprime les fichiers obsolètes et temporaires. Cela peut libérer une grande portion d'espace disque. On peut spécifier un ou plusieurs modes :
--debs Supprime les fichiers .deb (archives de paquets binaires compilés) correspondant aux versions de paquets qui ne sont ni décrits dans un fichier de description de paquets (fichier .info) dans les arborescences actives ni installés. --sources,--srcs Supprime les sources (archives tarballs, etc...) qui ne sont utilisés par aucun fichier de description de paquets (fichier .info) dans les arborescences activées. --buildlocks, --bl Supprime les anciens paquets de verrouillage de compilation. --dpkg-status Supprime dans la base de données "status" de dpkg les paquets qui ne sont pas installés. --obsolete-packages Tenre de désinstaller tous les paquets obsolètes installés. À partir de la version 0.26.0 de fink. --all Active tous les modes. À partir de la version 0.26.0 de fink.
Si aucun mode n'est spécifié, les modes par défaut utilisés sont --debs --sources.
De plus, on peut utiliser les options suivantes :
-k,--keep-src Déplace les anciens fichiers sources dans le répertoire /opt/sw/src/old/ au lieu de les supprimer. -d,--dry-run Affiche le nom des fichiers à supprimer, mais ne les supprime pas. -h,--help Affiche les modes et options existantes.
Si l'option --use-binary-dist est activée, les paquets binaires téléchargés obsolètes sont supprimés et la commande fink scanpackages est exécutée.
Note : disponible dans une version de fink postérieure à la version 0.21.0.
Affiche l'analyse syntaxique des différentes parties d'un fichier .info d'un paquet. Les options suivantes permettent de moduler l'affichage des champs et l'interprétation des raccourcis :
-h, --help Affiche les options disponibles. -a, --all Affiche tous les champs de description du paquet. C'est le mode par défaut quand aucune option --field ou --percent n'est utilisée. -f nomchamp, --field=nomchamp Affiche le contenu des champs indiqués dans leur ordre d'apparition après l'option -f. -p clé, --percent=clé Affiche l'interprétation des clés fournies dans leur ordre d'apparition après l'option -p.
Disponible uniquement à partir de la version 0.23.6 de fink.
Affiche, sous une forme compréhensible, la liste des dépendances à la compilation (construction du paquet) et à l'exécution (installation du paquet).
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